Où est donc passé le suicide ? Essai sur le Nouveau Roman (Duras, Simon, Beckett)
dc.contributor.author | Schwarze, Clara | |
dc.date.accessioned | 2024-07-08T16:19:45Z | |
dc.date.available | 2024-07-08T16:19:45Z | |
dc.date.issued | 2022 | |
dc.identifier | ONIX_20240708_9782372760522_29 | |
dc.identifier.uri | https://library.oapen.org/handle/20.500.12657/91692 | |
dc.language | French | |
dc.subject.classification | thema EDItEUR::D Biography, Literature and Literary studies | |
dc.subject.other | suicide | |
dc.subject.other | Nouveau Roman | |
dc.subject.other | Maurice Blanchot | |
dc.subject.other | Marguerite Duras | |
dc.subject.other | Claude Simon | |
dc.subject.other | Samuel Beckett | |
dc.subject.other | poétique | |
dc.subject.other | théorie littéraire | |
dc.subject.other | suicidaire | |
dc.subject.other | mort de l'auteur | |
dc.title | Où est donc passé le suicide ? Essai sur le Nouveau Roman (Duras, Simon, Beckett) | |
dc.type | book | |
oapen.abstract.otherlanguage | La présente étude part d’un constat : le suicide est un thème central qui fascine toute l’histoire littéraire française. Après 1945 en revanche, il apparaît singulièrement mis à l’écart : on ne trouve plus guère de personnages se donnant la mort. Mais peut-on pour autant affirmer que la pensée suicidaire a déserté les romans des années 1950-1960 ? Et si elle était seulement passée du côté de l’auteur ? Serait-ce au tour de ce dernier de convoiter, sans jamais pouvoir l’atteindre, l’effacement ? L’idée de Roland Barthes de « mort de l’auteur » peut être reconsidérée à l’aune de celle d’« auteur suicidaire ». Et si, par ailleurs, après la guerre, au lieu de se situer à la surface thématique des livres, la volonté d’en finir (vouée à l’impossible) pénétrait l’ADN des textes, c’est-à-dire leur esthétique ? Alors, les paradigmes bien connus du Nouveau Roman – sa réflexivité excessive, son rapport contradictoire à la fiction ou encore le jeu de pouvoir qu’il instaure avec son lecteur – apparaissent comme autant de révélateurs d’une écriture ayant en elle-même adopté les inextricables paradoxes du suicide. C’est en s’appuyant en particulier sur la pensée de Maurice Blanchot puis en proposant trois analyses des romans "Le Vice-consul" de Marguerite Duras, "Histoire" de Claude Simon et "L’ Innommable" de Samuel Beckett que le présent essai aspire à mettre en valeur le rôle théorique majeur qu’après la Seconde Guerre mondiale la question du suicide est à même de jouer dans la compréhension de la littérature. | |
oapen.identifier.doi | 10.46277/eliphi.2022.052.2 | |
oapen.relation.isPublishedBy | 941e10e4-9386-4ad8-b227-97df36ca84ed | |
oapen.relation.isFundedBy | 07f61e34-5b96-49f0-9860-c87dd8228f26 | |
oapen.relation.isbn | 9782372760522 | |
oapen.collection | Swiss National Science Foundation (SNF) | |
oapen.place.publication | Strasbourg | |
oapen.grant.number | 10BP12_207517 | |
oapen.grant.program | Open Access Books | |
oapen.grant.project | Où est donc passé le suicide ? Essai sur le Nouveau Roman (Duras, Simon, Beckett) |