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dc.contributor.authorChachereau, Nicolas
dc.date.accessioned2024-07-08T16:21:23Z
dc.date.available2024-07-08T16:21:23Z
dc.date.issued2022
dc.identifierONIX_20240708_9782889304332_98
dc.identifier.urihttps://library.oapen.org/handle/20.500.12657/91761
dc.languageFrench
dc.subject.classificationthema EDItEUR::N History and Archaeology::NH History::NHT History: specific events and topics::NHTK Industrialisation and industrial history
dc.subject.classificationthema EDItEUR::L Law::LN Laws of specific jurisdictions and specific areas of law::LNR Intellectual property law::LNRD Patents law
dc.subject.classificationthema EDItEUR::1 Place qualifiers::1D Europe::1DF Central Europe::1DFH Switzerland
dc.subject.classificationthema EDItEUR::3 Time period qualifiers::3M c 1500 onwards to present day::3MN 19th century, c 1800 to c 1899::3MNQ Later 19th century c 1850 to c 1899
dc.subject.classificationthema EDItEUR::3 Time period qualifiers::3M c 1500 onwards to present day::3MP 20th century, c 1900 to c 1999::3MPB Early 20th century c 1900 to c 1950::3MPBA c 1900 to c 1909
dc.subject.otherpatents
dc.subject.otherSwitzerland
dc.subject.otherinnovation
dc.subject.otherinstitutions
dc.subject.otherindustrialisation
dc.subject.otherelectric engineering
dc.subject.otherchemical industy
dc.titleLes débuts du système suisse des brevets d’invention (1873-1914)
dc.typebook
oapen.abstract.otherlanguage« L’intérêt général de l’industrie suisse s’oppose aux brevets. » Cet avis, exprimé en 1866 dans la Gazette de Lausanne, est alors largement partagé par les élites économiques et politiques du pays. En effet, la Suisse s’industrialise au XIXe siècle sans système de brevets d’invention, c’est-à-dire sans accorder de droits de propriété et d’exclusivité sur les nouveautés techniques. Les informations sur les machines de production ou les procédés chimiques circulent librement, et les fabricants helvétiques ne s’en privent pas pour renforcer leur compétitivité internationale. Les choses changent à la fin du siècle. En 1888, le Parlement adopte la première loi fédérale sur les brevets. Le changement ne s’explique pas seulement par les accusations de piraterie exprimées par les industries d’autres pays, mais aussi par les positionnements et les intérêts des acteurs suisses eux-mêmes. L’ouvrage de Nicolas Chachereau cherche à comprendre quels groupes socio-économiques ont voulu la loi et pourquoi − et lesquels d’entre eux ont ensuite pu en tirer parti. Alors que beaucoup espéraient que les inventeurs modestes profitent des brevets, ceux-ci se révèlent bien plus importants pour les multinationales, notamment dans la fabrication de machines. Loin des discours actuels de célébration de l’innovation, ce livre dresse ainsi le portrait d’une institution en phase avec les évolutions générales du capitalisme helvétique de la même époque.
oapen.identifier.doi10.33055/alphil.03186
oapen.relation.isPublishedBy781a263b-3d02-474b-938d-ea255c16cd67
oapen.relation.isFundedBy07f61e34-5b96-49f0-9860-c87dd8228f26
oapen.relation.isbn9782889304332
oapen.collectionSwiss National Science Foundation (SNF)
oapen.place.publicationNeuchâtel
oapen.grant.number10BP12_212148
oapen.grant.programOpen Access Books
oapen.grant.projectLes débuts du système suisse des brevets d’invention (1873-1914)


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